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Léa
Au Havre, à neuf ans, en vacances chez la charmante Yvonne, quand le soir tombé je regardais passer avec fascination le train de première classe dit des << clochards >> à destination de la gare maritime, j’étais loin de m’imaginer qu’un jour je me rendrai moi aussi à New York.
Certes, je n’y suis pas allé par la mer, sur un paquebot de la Générale Atlantique, mais par les airs, en airbus A 380.
Dès mon arrivée à l’aéroport international JFK, bien avant les formalités de douane et d’immigration, sous mes socles de vagabond se sont égrainées les paroles de New York – New York.
Répandez la nouvelle, je pars aujourd’hui
Je veux faire partie de
New York, New York
Ces chaussures de vagabond, ont très envie d’errer
Dans le cœur même de New York, New York
Je veux me réveiller, dans la ville qui ne dort jamais
Et constater que je suis le roi de la colline
Au sommet de l’échelle
Je ne suis pas certain dans ce voyage d’avoir été le roi de la colline, mais, que souhaiter de plus beau que d’être accompagné par le roi des Crooneurs et l’enchanteresse Elsa Minnelli. Rêve ou réalité, New York s’est offerte à mon innocence avec volupté.
New York n’est certes pas la plus belle ville du monde, mais, elle a en son sein, peut-être par la grâce de sa mixité, un joyau qui la rend unique, un rubis de feu gros comme un cœur de pigeon, une âme si profonde et sincère qu’aucun, quel qu’en soit les circonstances, ne pourra lui retirer.
Si à Paris nous avons la chance d’avoir Le Louvre, Montmartre, le boulevard St Germain, la rue Mouffetard, la rue Lepic, la rue St Lazare chantée par Charles Aznavour et beaucoup d’autres lieux mythiques, New York, en dehors Metropolitan Museum of art, du Moma, du Guggenheim, possède Central Parc, la Cinquième Avenue, Broadway, Chinatown, Little Italy, Soho… et surtout Harlem et son non moins mythique Cotton Club ou se sont produits en leur temps Duke Ellington, Cab Calloway, Louis Armstrong, et tant d’autres artistes qui, par microsillons interposés, ont enchanté ma jeunesse.
Alors, comment traduire en quelques images ce New York qui m’a tant donné ? Mission impossible. C’est pourquoi, photographiquement, cette trente huitièmes lettre sera fragmentée sur quatre mois en A, B, C, D.
Cher Daniel,
toujours égal à toi-même, tu as su montré l’âme de New York. Cette première série est à tout à l’honneur de la ville qui ne dort jamais. Je l’aime comme tu l’as décrit.
Tes images intemporelles de la ville sont magnifiques. Du grand art comme toujours.
Bravo pour cette belle série qui réveille beaucoup d’émotions et de beaux souvenirs.
Continue de nous émouvoir
Amar