Léa
Cela fait maintenant plusieurs jours que j’ai quitté la frénésie d’Hanoï, sa pollution et son mythique pont Paul Doumer pour les brumes du Haut Tonkin, à la frontière de la Chine. Dans ces montagnes abruptes où les rizières sculptent en de douces arabesques plaines et coteaux vivent les H’Mongs et les Dao : de rudes montagnards. Malheureusement, trop rares sont les rayons du soleil et ma vieille carcasse, surtout les articulations, souffre de l’humidité et du froid. Je fais avec, sans trop de grimaces.
Rien que le voyage de nuit dans un tortillard souffreteux dont les boggies à chaque intersection se plaignaient, eux aussi, d’avoir perdu leurs années de jeunesse fut en soi une expérience. Traversant Hanoï, de mon compartiment que je partageais avec trois autres personnes, il me suffisait de tendre le bras pour m’inviter dans un salon, une cuisine où une chambre à coucher. Le tout se résumant souvent en une seule et unique pièce. Pour eux comme pour moi, le confort se réduisait au strict minimum. Ce fut le prix à payer pour me rendre auprès des ces ethnies minoritaires. Si je n’ai pas aimé Hanoï que je trouve tentaculaire, grise, sale, mal entretenue et anarchique, j’ai trouvé ici, malgré la brume et le froid, chaleur et couleurs.
bonsoir Daniel,
tes paysages sont beaux mais tes portraits le sont encore plus. On a l’impression que les personnes photographiées ressentent ta profonde humanité et t’offrent en retour une part d’elles même sans retenues et sans artifice.
amitiés
Daniel
magnifiques, trop trop belles photos, tout ce que j’aime. bravo Daniel
magnifiques, trop trop belles photos, tout ce que j’aime.bravo
superbes photos comme d’hab, très heureux d’être rentré dans « ton monde » en toute amitié.
Bonjour Daniel,
les photos sont toujours aussi belles. C’est toujours un plaisir de prendre le temps de bien les regarder. Elles sont à elles seules une belle invitation au voyage.
Cependant, j’ai un regret. Le texte est un peu court à mon goût. J’aurai plus d’histoires. J’aime lire de beaux textes toujours pour m’évader. Là, je reste un peu sur ma faim. J’ai vécu un peu avec les Hmongs en Thailande. Les histoires ne manquent pourtant pas.
Continue de nous faire rêver et de continuer à donner envie.