Léa
C’est un bijou fait d’émeraudes et de rubis enchâssés dans un coffret de saphirs incrusté d’or. Ce joyau, d’où je t’écris, c’est l’ancien jardin du peintre Majorelle, un lieu paisible où il est bon de se poser, un bouquin à la main, la tête dans les nuages. Dans quelques heures je serai à Paris. Dans ma valise, afin d’oublier la grisaille qui m’attend, je mettrai un peu de sable du M’Hamid, quelques étoiles du Bani et, de la capitale des Almoravides ce petit coin de paradis où, tant de fois, entre deux voyages dans le sud, je suis venu « me poser un bouquin à la main ».
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