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Léa.
Suivant le rythme des saisons, sur les trottoirs de nos grands boulevards parisiens nous sont souvent proposés des marrons ou épis de maïs grillés, tous chauds, emballés dans un corné de papier, ainsi que des crêpes saupoudrées de sucre ou pâte à tartiner.
Dans les années soixante-dix, à la gare du nord, faisant face aux grandes brasseries, pour un prix très raisonnable il était possible de consommer un cornet de frites, avec ou sans saucisse de Strasbourg.
A Bruxelles, où l’on fait aussi d’excellentes frites à la graisse de bœuf, ce sont des gaufres croustillantes, dites bruxelloises, agrémentées de sucre glace et recouvertes de crème chantilly qui nous font oublier nos délicieuses crêpes bretonnes.
Dans les années soixante, à Berlin, c’est une charmante blonde comme les blés qui m’a initié à la dégustation d’une saucisse blanchâtre accompagnée de sauce tomate et de curry glissé avec des oignons fris dans un morceau de baguette fendue par le milieu. Ce soir-là, on aurait pu me faire avaler n’importe quoi, tellement je n’avais d’yeux que pour ces yeux gris-bleus et ses courbes prometteuses.
Aux dernières nouvelles, dans le brouillard de Londres (il parait qu’il n’y en a plus), le célèbre fish and chips semble toujours tenir le haut du pavé.
A New-York, au pied des gratte-ciels de la haute finance, cela peut aller du hamburger aux beignés sucrés et autres douceurs.
Dans l’Atlas marocain, sur le bord des routes, à défaut de brochettes un tagine saura ouvrir notre appétit.
A Marrakech, aux abords de la place Jemma et Fna, un morceau de méchoui glissé dans une galette de pain ou encore un bol d’escargots au bouillon séduiront nos papilles.
Au Mali, c’est dans un papier récupéré d’un sac de ciment que l’on m’a servi de la chèvre grillée. Je n’en suis pas mort.
Mais, c’est au Vietnam que j’ai réalisé ces quelques photos illustrant la cuisine de rue. Pourquoi là et pas ailleurs ? Ailleurs, je n’y avais simplement jamais pensé.
Comme le dit notre grand chef étoilé Thierry Marx : « La street food est l’un des plus beaux moteurs d’intégration sociale ».
Quel régal! Merci Daniel…
Salut cousin et bonne année,je ne voyage pas autant que toi, mais pour une fois je me souviens des beignets Bruxellois et des hamburgers à Manhattan, il me reste quand même l’Asie à découvrir, alors il me faut gagner au Loto ou contempler tes superbes photos.
Bises.
François
Quel coup d’œil Daniel. Quand le talent s’associe à une technique sans faille le résultat est un bonheur pour un petit scarabée comme moi. Merci Daniel
Cher Daniel,
quelle merveilleuse histoire et que tes photos sont belles. Mais je me répète n’est ce pas? Tant pis, seul ton talent de conteur pouvait aboutir à un tel résultat. Je pense que c’est de tes meilleurs récits.
Tout est parfait, harmonieux, si vrai.
Je suis très touché par ton récit et tes photos.
Merci
Je t’embrasse
Amar
Papa,
Tes photos et ton texte sont tout simplement magnifiques. Il s’y dégage une telle sérénité et douceur alors même que les conditions de restauration, dans nos yeux d’européens, ne sont pas forcément idéales. Pour autant il y a tant de poésie dans ce que tu relates que l’on en oublie parfois le côté rudimentaire pour n’en retenir que la beauté des personnages à travers leurs expressions et leurs gestuelles.
J’ai vraiment beaucoup de chance d’avoir un papa comme toi. Je regrette simplement de ne pas avoir ton talent de photographe et de conteur d’histoires.
Bises
Superbes clichés et récits » savoureux » en accompagnement de ceux-ci ! J’adhère à 1000 % concernant votre talent inégalable !!
Très cordialement !
Thérèse Mougin Dernoncourt