Léa
Aujourd’hui, j’ai retrouvé cette immense arche de Noé de 1510 km2 que l’on appelle Masaï Mara. A l’opposé géographiquement de mes régions de prédilection situées aux frontières de la Somalie, de l’Ouganda et de l’Ethiopie, cela faisait plusieurs années que mes vieilles savates en avaient pas soulevé la poussière. A ma grande surprise, malgré les cohortes de touristes qui régulièrement s’y précipitent, le spectacle y est toujours aussi grandiose. Il faut dire que 365 jours par an, depuis l’orée des temps, se joue ici, en décor naturel, le plus grand des opéras. Les acteurs, amateurs, de tous poils et plumes, solistes ou choristes, y chantent la vie, la mort, mais aussi la beauté et l’amour. L’orchestre, symphonique, sous la baguette du roi des animaux, sublime nos émotions.
P.S. A mon grand regret, une fois de plus, les quelques portraits et tableaux ici présents, ne sont qu’une piètre visualisation de cet incomparable chef-d’œuvre.
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