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Léa
Si les années se suivent ce n’est pas pour autant qu’elles se ressemblent. Nous sommes fin octobre, les arbres sont encore verts et la lumière est déjà celle de l’hiver. Les hardes sont constituées, le brame est terminé. Face à cette situation inattendue, je me sens comme un navire dont les amarres ont rompu. Les sons roques du mâle en rut ne sont plus là pour me guider dans ma quête. Avec mon matériel photo, vêtu comme un sniper, cagoule recouvrant mon visage, à l’affût du moindre craquement, j’erre au hasard des chemins. Il est bien tard dans la saison. Trop tard pour ce rendez-vous.
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